Hypericum japonicum Thunb. ex Murray - HYPERICACEAE - Dicotylédone

Port - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Fleurs terminales - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Fleur à cinq pétales - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Feuilles opposées - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006

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Botanique Biologie Phénologie Ecologie Distribution Nuisibilité Pratiques culturales Lutte chimique

Botanique :

Description : Herbe terrestre, annuelle, en touffes, jusqu’à 40 cm de hauteur. Racines fibreuses blanches ou brunes. Tige dressée ou procombante, quadrangulaire, pleine, glabre. Stipules absentes. Feuilles simples, non lobées ni divisées, opposées, sessiles, ovales, de moins de 2cm de long/large, glabres sur les deux faces, présence de glandes translucides, marge entière, apex obtus, base cordée, nervation parallèle. Fleurs hermaphrodites, groupées en une ou quelques cymes pauciflores terminales, pédonculées, à 5 pétales jaunes. Le fruit est une capsule déhiscente à 3 valves.
Graines : Les graines sont cylindriques, légèrement incurvées, sillonnées et avec des fines arêtes transversales.

Biologie :

Les graines sont hydrochores ou ornithocores. .

Phénologie :

Floraison : de novembre à février ; fructification : de décembre à mars.

Ecologie :

Lieux humides ou marécageux, fossés, des bords de rivières à des zones sèches, bords de routes, bords de terrasses ensoleillées ; de 0 à 3 400 m d’altitude, parfois abondante. Rizières d’altitude. .

Distribution :

Du Japon, au Sud de la Corée, du sud-est de la Chine au Sri Lanka ; Australie, Nouvelle Zélande, Hawaï. .

Nuisibilité :

C’est une mauvaise_herbe d’importance mineure car les plantes sont peu résistantes et ont un enracinement superficiel.

Pratiques culturales :

Facilement contrôlée manuellement, par binage, ou la mise en culture. .

Lutte chimique :

Après germination, appliquer du 2-4D à 500 g / ha ou de l’Almix à 4 h/ha.

Utilisations :
En général, Hypericum japonicum est réputée avoir des propriétés astringentes et altérative ; elle est employée en usage externe pour traiter les tuméfactions, les abcès, les écrouelles et les mycoses cutanées. En Malaisie, on l’utilise en applications externes contre les plaies. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les plantes broyées sont connues pour lutter, en usage interne, contre le paludisme, associée avec du gingembre et des sels minéraux. Au Vietnam, elle est utilisée en usage interne comme stomachique et externe comme vulnéraire sur les plaies, les morsures de sangsues et de serpents ainsi que pour soigner les caries et dissimuler une mauvaise haleine.

Bibliographie :
-Lavit Kham. 2004. Medicinal plants of Cambodia.
-Soerjani M., Kostermans A. J. G. H., Tjitrosoepomo G. 1987. Weeds of rice in Indonesia. Balai Pustaka. Jakarta.
-Tavatchai Radanachaless, J.F.Maxwell. 1994. Weeds of soybean fields in Thailand. Multiple Cropping, Center Publications. Thailand.

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