Youngia japonica (L.) DC. - Asteraceae - Dicotylédone

Code : UOUJA

Synonymes : Chondrilla japonica (L.) Lam., Chondrilla lyrata Poir., Crepis formosana Hayata, Crepis japonica (L.) Benth., Crepis lyrata (Poir.) Benth., Crepis taquetii (H.Lév. & Vaniot) H.Lév., Lactuca taraxacum H.Lév. & Vaniot, Prenanthes fastigiata Blume, Prenanthes japonica L., Prenanthes multiflora Thunb., Prenanthes striata Blume, Youngia formosana (Hayata) H.Hara, Youngia gracilis Miq., Youngia lyrata (Poir.) Cass., Youngia multiflora (Thunb.) DC., Youngia napifera DC. ex Wight, Youngia paosa Steud.

Noms communs :
Comores :
Madagascar :
Maurice :
Réunion : Lastron bâtard
Seychelles : Oriental hawksbeard

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Cotylédons : de petite taille, courtement pétiolés, à limbe de forme spatulée à orbiculaire.
Premières feuilles : simples, alternes, en rosette basale, pseudo-pétiolées, membraneuses, glabres. Limbe obovale à spatulé, arrondi au sommet, atténué à la base, à marge lâchement dentée.
Adulte : Aspect : plante herbacée, souvent abondamment ramifiée, à port dressé, de 80 à 120 cm de hauteur.
Racine : pivot profond.
Tige : dressée ramifiée, creuse, cylindrique, côtelée, glabre à pubescente, portant des poils épars pluricellulaires, émettant un latex laiteux quand on la casse.
Feuilles : simples, alternes. Les feuilles basales sont disposées en pseudo-rosette. Le limbe est oblong à obovale, longuement et finement atténué en pseudo-pétiole à la base. Le sommet est arrondi et mucroné. La marge est profondément lobée et très irrégulièrement dentée. Les feuilles caulinaires présentent généralement un long pseudo-pétiole, un grand lobe terminal à sommet arrondi mucroné et une à quelques paires de lobes latéraux. La marge devient entière, irrégulièrement dentée. Les feuilles terminales sont sessiles à limbe lancéolé réduit. Les deux faces sont glabrescentes ou portent des poils longs pluricellulaires épars.
Inflorescence : nombreux capitules (de 10 à 25), organisés en panicule lâche abondamment ramifiée. Chaque capitule est porté par un pédoncule filiforme de 6 à 25 mm de long. Involucre cylindrique de 4 à 6 mm de long et 3 à 4 mm de large formé de 5 bractées externes ovales, courtes et souvent teintées de pourpre et 8 bractées internes longues, lancéolées. Fleurs uniquement ligulées, de couleur jaune, bien étalées à l’anthèse. Ligule allongée, se terminant par 5 dents, parfois les fleurs internes à ligules bien plus courtes que les externes.
Fruit : akène oblong à fusiforme, brun, rétréci aux deux extrémités et marqué par 11 à 13 côtes longitudinales finement scabres ; surmonté par un pappus de fines soies blanches de 3 mm de long.

Description, en bref... :

Y. japonica est une plante dressée atteignant 120 cm de hauteur, souvent abondamment ramifiée, glabre ou pubescente.
Les feuilles basales sont disposées en rosette, celles de la tige sont alternes, allongées, arrondies au sommet et rétrécies à la base, plus ou moins lobées.
Les fleurs sont petites, assemblées en nombreuses petites têtes de couleur jaune souvent teintées de rouge. Les fruits sont petits, bruns et portant 11 à 13 côtes rugueuses.

Biologie :

Y. japonica est une espèce annuelle ou bisannuelle. Elle se multiplie uniquement par graines.

Ecologie et répartition :

Comores : absente.
Madagascar : adventice qui se développe dans les lieux humides et ombragés du versant oriental de l’île, jusqu’au bord oriental des Hauts Plateaux. Elle est présente dans les cultures en bas des versants, dans les cultures pérennes, sur les talus et la berge des cours d’eau.
Maurice : espèce présente majoritairement dans les régions très humides et pluvieuses de l’île.
Réunion : cette espèce croit principalement dans les stations fraîches et humides. On la rencontre préférentiellement sur la côte est et sud de la Réunion ou à moyenne altitude (600 à 900 m) sur la côte ouest où l’humidité est plus importante.
Seychelles : espèce présente dans les clairières et les lieux abandonnés, rarement abondante.

Nuisibilité :

Comores : absente.
Madagascar : adventice de fréquence assez faible, peu gênante dans la plupart des cultures pratiquées dans les zones humides.
Maurice : adventice qui pousse en très grand nombre dans les parcelles de canne à sucre et en cultures maraîchères mais elle y concurrence faiblement les cultures.
Réunion : c’est principalement une adventice de la canne à sucre, présente dans 20 % des parcelles, mais on la rencontre ponctuellement en culture maraîchère voire en culture de lentille à Cilaos. Elle est rarement abondante, n’atteignant qu’exceptionnellement un recouvrement de 40 %.
Seychelles : faible nuisibilité.

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