Ipomoea purpurea (L.) Roth - Convolvulaceae - Dicotylédone

Code : PHBPU

Synonymes : Convolvulus purpureus L., Ipomoea affinis M.Martens & Galeotti, Ipomoea chanetii H.Lév., Ipomoea diversifolia Lindl., Ipomoea gerrardiana Rendle, Ipomoea glandulifera Ruiz & Pav., Ipomea hirsutula Jacq.f., Ipomoea hispida Zuccagni, Ipomoea mexicana A.Gray, Ipomoea pilossissima M.Martens & Galeotti, Pharbitis diversifolius Lindl., Pharbitis hispida (Zuccagni) Choisy, Pharbitis purpurea (L.) Voigt

Noms communs :
Comores : Ipamlendje (Grande Comore)
Madagascar : Kisarisarimbomanga, Vomanganalika
Maurice :
Réunion : Liseron, Volubilis
Seychelles :

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Cotylédons : longuement pétiolés (1,5 cm). Le limbe de forme générale presque carrée de 1,5 cm de côté, à base droite légèrement cordée, sommet profondément émarginé à bilobé. Trinervé à la base.
Premières feuilles : simples, alternes, pétiolées. Limbe cordiforme à base profondément cordée et sommet acuminé. Marge entière. 3 à 5 nervures palmées, partant de la base.
Adulte : Aspect : grande liane très ramifiée, mesurant jusqu’à 4 m de long.
Racine : pivot profond.
Tige : grêle, cylindrique, légèrement striée, volubile, couverte de longs poils réfléchis d’un blanc jaunâtre.
Feuilles : simples, alternes, portées par un pétiole grêle, pubescent, long de 2 à 10 cm et canaliculé à la face supérieure. Limbe cordiforme, de 4 à 8 cm de long et 3 à 5 cm de large, profondément cordé à la base, finement acuminé ou obtus au sommet et discrètement pubescent à la face supérieure (les nervures seulement poilues à la face inférieure). La marge est entière. 5 à 7 nervures palmées à la base.
Inflorescence : axillaire en cyme bipare simple portée par un pédoncule grêle, souvent plus long que le pétiole et à longs poils réfléchis. Cyme de 1 à 5 fleurs. Fleur médiane portée par un pédicelle pubérulent (muni d’une bractéole pubérulente à la base), de 2 à 3 cm. Les fleurs latérales sont plus courtement pédicellées. Lors de la fructification, les pédicelles se mettent en hélice. Calice à 5 sépales lancéolés, aigus au sommet, scarieux, hispides à la base et persistants. Corolle campanulée glabre de 2,5 à 5 cm de long et 4 à 6 cm de diamètre, à 5 pétales soudés en tube élargi. 5 étamines soudées au tube de la corolle. Couleurs variées (bleue, pourpre, rose, blanche, violette). Ovaire supère, triloculaire à style simple et stigmate trilobé.
Fruit : capsule déhiscente, sphérique à ovoïde, de 10 à 12 mm de diamètre, largement dépassée par le calice. Elle peut contenir 6 graines. Elle est de couleur brune à maturité.
Graine : trigone, face dorsale arrondie, faces latérales planes. De 4 mm de long et 3 mm de large. Tégument glabre, ponctué, de couleur noire.

Description, en bref... :

I. purpurea est une plante lianescente à tige grêle très ramifiée et couverte de longs poils d’un blanc jaunâtre. Elle peut mesurer jusqu’à 4 m de long.
Les feuilles sont entières, en forme de coeur large, au sommet pointu. Elles sont disposées alternativement le long de la tige. Elles sont largement pétiolées. Elles sont discrètement poilues dessus. Les nervures seulement poilues en dessous.
La fleur en forme de trompette large est de couleurs variées : bleue, pourpre, rose, blanche ou violette.
Le fruit, de forme globuleuse, est sec et comporte des graines noires en forme de quartier d’orange.

Biologie :

I. purpurea est une plante annuelle, qui se multiplie uniquement par graines.

Ecologie et répartition :

Comores : l’espèce est rudérale et se rencontre le long des routes et sur des terrains vagues. Elle est présente dans les trois îles des Comores principalement à basse altitude.
Madagascar : espèce subspontanée rudérale assez commune sur les Hautes Terres et le versant oriental de l’île. Elle se développe sur les talus, au bord des chemins et dans les décombres.
Maurice : espèce peu fréquente.
Réunion : cette espèce est peu fréquente à La Réunion. On la rencontre principalement au bord des chemins et dans les champs de canne à sucre du nord-est et du sud-ouest de l'île.
Seychelles : absente.

Nuisibilité :

Comores : espèce assez abondante et très nuisible car elle étouffe toutes les plantes y compris les cultures telles que le manioc, le bananier, la canne à sucre et les tuteurs de vanille.
Madagascar : espèce assez rarement rencontrée dans les cultures.
Maurice : cette espèce ne se trouve pas dans les cultures.
Réunion : adventice peu fréquente, et peu abondante présente principalement en canne à sucre et ponctuellement en culture maraîchère.
Seychelles : absente.

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