Galinsoga parviflora Cav. - Asteraceae - Dicotylédone

Code : GASPA

Synonymes : Adventina parviflora Raf., Galinsoga quinqueradiata Ruiz & Pav., Stemmatella sodiroi Hieron., Wiborgia acmella Roth, Wiborgia parviflora (Cav.) Kunth

Noms communs :
Comores :
Madagascar : Tsivahadrenikely
Maurice :
Réunion : Piquant blanc, Petit piquant, Herbe piment
Seychelles :

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Cotylédons : de forme arrondie, de 6 à 8 mm de long, munis d’un long pétiole (7 à 9 mm) un peu canaliculé.
Premières feuilles : simples, opposées et pétiolées. Limbe ovale à lancéolé, présentant à la périphérie 2 à 3 dents espacées, peu profondes. Pétiole et limbe ciliés à longs poils blanchâtres, rigides, droits ou crispés. 3 nervures arquées partant de la base.
Adulte : Aspect : plante annuelle, dressée, haute de 15 à 60 cm et abondamment ramifiée.
Racine : pivot pourvu de nombreuses radicelles superficielles.
Tige : cylindrique, pleine, grêle, glabre dans la partie inférieure, pourvue de poils blancs dans la partie supérieure.
Feuilles : simples, opposées, larges, longuement pétiolées à la base, presque sessiles au sommet. Un peu rudes au toucher mais d’une consistance molle. Limbe ovale à elliptique, long de 3 à 7 cm et large de 1,5 à 4 cm. Les deux faces sont lâchement pubescentes. La base est en coin large ou arrondie, le sommet est en coin aigu. La marge est dentée plus ou moins irrégulièrement, dents parfois arrondies.
Inflorescence : fleurs disposées en petits capitules de 4 à 7 mm de diamètre, longuement pédonculés à l’extrémité des rameaux. Fleurs centrales nombreuses, bisexuées, tubulées, de couleur jaune. 4 à 5 fleurs externes femelles ligulées, à ligule blanche, tridentée.
Fruit : akène conique de 1,5 à 2 mm de long, légèrement incurvé. Les akènes centraux surmontés d’un pappus scarieux, les akènes externes sans pappus.

Description, en bref... :

G. parviflora est une herbe dressée souvent très ramifiée.
Les feuilles sont d’un vert tendre, un peu luisantes, sans poil ou très peu. Elles sont opposées. Les bords sont plus ou moins dentés. Le pétiole des feuilles de la base est long, devenant court pour celles du sommet. Les nervures très marquées partent de la base de la feuille.
Les fleurs sont petites et réunies en petites têtes se composant au centre, de nombreuses fleurs jaunes et à la périphérie de quelques fleurs blanches étalées.

Biologie :

G. parviflora est une espèce annuelle qui se propage uniquement par graines.

Ecologie et répartition :

Comores : c’est une plante à croissance rapide très fréquente en milieu humide et dans les vieilles cultures maraîchères.
Madagascar : espèce relativement fréquente sur les Hautes Terres. Elle s’installe dans les cultures maraîchères ou de taro, occupant les terres assez humides bordant les rizières de bas-fond dans les Hautes Terres ou en moyenne altitude. Espèce actuellement en voie d’extension, assez fréquente et abondante dans les cultures pluviales sur les Hautes Terres, et en particulier dans la région d’Antsirabe (terres volcaniques).
Maurice : mauvaise herbe très répandue, surtout depuis la fin du siècle dernier; elle est très commune dans les jardins.
Réunion : G. parviflora est une espèce qui croit rapidement. Elle est particulièrement bien adaptée aux sols humides, riches en azote, plus particulièrement à moyenne altitude entre 300 et 1000 m.
Seychelles : absente.

Nuisibilité :

Comores : adventice caractéristique des cultures maraîchères.
Madagascar : espèce abondante. Elle peut gêner le développement des cultures maraîchères si le sarclage se fait tardivement. Elle est également nuisible pour le maïs et le haricot.
Maurice : adventice des cultures maraîchères, elle peut avoir une nuisibilité très forte quand elle est présente en grand nombre, notamment en culture de laitue.
Réunion : cette adventice, peu fréquente et jamais abondante en grande culture (canne à sucre), est principalement une mauvaise herbe des cultures maraîchères et de la lentille, notamment à moyenne altitude. Elle est capable de se développer rapidement en saison chaude et humide, elle entre en compétition très tôt avec les plantes cultivées, jusqu'à atteindre un recouvrement total si le désherbage est mal géré.
Seychelles : absente.

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