Cajanus scarabaeoides (L.) Thouars - Fabaceae - Dicotylédone

Code : ATYSC

Synonymes : Atylosia scarabaeoides (L.) Benth., Cantharospermum pauciflorum Wight & Arn., Cantharospermum scarabaeoides (L.) Baill., Dolichos scarabaeoides L., Rhynchosia scarabaeoides (L.) DC., Stizolobium scarabaeoides (L.) Spreng.

Noms communs :
Comores :
Madagascar : Ambatrimbohitra, Kitsotritsotry, Tsimbatrimbatry
Maurice : Pistache marronne
Réunion : Fausse pistache marronne
Seychelles :

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Cotylédons : portés par un pétiole de 2 à 3 mm de long. Le limbe est triangulaire, à base cordée, de 12 à 14 mm et 7 mm de large, vert clair.
Premières feuilles : alternes, trifoliolées, de forme et dimensions proches des feuilles des plantes développées. Le pétiole est long d’environ 1 cm. La foliole terminale est ovale elliptique de 13 mm de long et 8 mm de large, portée par un pétiolule de 2 mm. Les folioles latérales ont un limbe de même forme mais de taille plus petite (8 mm de long et 6 mm de large) et brièvement pétiolulé.
Adulte : Aspect : plante lianescente volubile rapidement ramifiée, traînante ou grimpante qui s’enroule autour des tiges de canne à sucre ou sur tout support. Les tiges peuvent mesurer 1 à 4 m de longueur.
Racine : pivotante pérenne.
Tige : cylindrique, pleine, à pubescence rétrorse dense.
Feuilles : alternes, composées, trifoliolées, longues de 3 à 7 cm. Le pétiole est long de 1 à 3 cm avec à sa base des stipules ovales triangulaires, longues de 1 à 1,5 mm. La foliole terminale est plus longue que les folioles latérales, au bout d’un court rachis. Stipelles absentes. Les folioles ont un limbe elliptique à obovale, long de 1,2 à 3 cm et large de 0,7 à 1,6 cm. La plus grande largeur se trouve à la moitié du limbe. Le sommet est arrondi non ou faiblement mucroné, et la base en coin large légèrement asymétrique pour les folioles latérales. La marge est entière. La nervation est formée de 3 nervures principales, partant de la base, les latérales arquées près de la marge. Les 2 faces portent une pubescence dense, grisâtre et de petites glandes jaunes clairsemées, principalement à la face inférieure.
Inflorescence : fascicules axillaires de fleurs peu nombreuses, portés par un pédoncule long de 2 à 5 mm, pédicelle de 1 à 3 mm. Calice long de 5 à 7 mm, à pubescence dense ; 4 lobes étroitement triangulaires, 2 fois plus longs que le tube, le dorsal bifide. Etendard jaune, lavé de rouge à l’extérieur, obovale, long de 8 à 10 mm. Etamines nombreuses soudées en tube et une totalement libre.
Fruit : gousse oblongue, comprimée, de 15 à 25 mm de long et 5 à 7,5 mm de large, profondément sillonnée entre les graines, couverte de poils denses, courts et longs, et de petites glandes jaunes. Chaque gousse contient 3 à 6 graines.
Graine : arrondie à oblongue de 4 à 5 mm de long et 2 à 3 mm de large, rouge ou brun marbré de noir ou de couleur plus foncée. L’arille est bien visible.

Description, en bref... :

C. scarabeoides est une plante lianescente grimpante ou traînante, à pubescence dense, formant des tapis sur le sol ou recouvrant les haies et les cultures.
Les feuilles sont alternes, composées, à trois folioles, à pubescence dense sur les deux faces, la face inférieure est fortement marquée par les nervures en réseau.
Les fleurs sont peu nombreuses, en petits groupes à la base de feuilles, à pubescence dense et de couleur jaune lavé de rouge à l’extérieur.
Les fruits sont des gousses pubescentes, oblongues, de 15 à 25 cm de long, composées de 2 à 4 segments fortement marqués.

Biologie :

C. scarabeoides est une espèce annuelle à pérenne, grâce à une souche racinaire qui persiste plusieurs années, tandis que les tiges se dessèchent chaque année. Elle se multiplie par graines.

Ecologie et répartition :

Comores :
Madagascar : espèce commune sur les Hauts Plateaux.
Maurice : espèce asiatique naturalisée dans de nombreuses régions, devenue assez commune dans les zones sèches de Maurice, à basse altitude (Case Noyale et Bel Ombre), se comportant comme une mauvaise herbe de la canne à sucre.
Réunion : espèce peu fréquente à la Réunion. Elle se développe à basse altitude aussi bien sur la côte est que sur la côte ouest de l’île.
Seychelles : absente.

Nuisibilité :

Comores :
Madagascar :
Maurice : espèce très nuisible dans les cultures de canne à sucre lorsqu’elle est bien établie.
Réunion : on la rencontre seulement dans 2 % des relevés avec un indice de recouvrement généralement faible, bien que ponctuellement il puisse atteindre 15 % de recouvrement. Elle se développe dans les champs de canne à sucre et d’ananas. C’est aussi une espèce rudérale qui se développe en bord de champ et dans les haies.
Seychelles : absente.

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