Echinochloa colona (L.) Link - POACEAE - Monocotylédone

Basionyme : Panicum colonum L.

Port - © Juliana PROSPERI - CIRAD 2005 - 2006 Plante entière - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Inflorescence - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Nœud glabre - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Epis - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Détail épis - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Enracinement aux nœuds - © Pierre GRARD - CIRAD 2005 - 2006 Système racinaire - © Juliana PROSPERI - CIRAD 2005 - 2006

English   Français   Khmer   Lao   

Botanique Biologie Phénologie Ecologie Distribution Nuisibilité Pratiques culturales Lutte biologique Lutte chimique

Botanique :

Description : Herbe terrestre, en touffes dressées, s’enracinant aux nœuds. Racines fibreuses, blanches ou brunes. Tiges aplaties, pubescentes. Stipules absentes. Feuilles alternes spiralées, sessiles, linéaires, de plus de 2 cm de long/large, apex pointu, base amplexicaule, nervation parallèle. Gaine foliaire présente. Fleurs hermaphrodites, regroupées en épis ou en panicules terminaux, sessiles, pourpres ou brunes, sans pétales visibles. Le fruit est un caryopse.

Biologie :

Reproduction par graines ou multiplication_végétative.

Phénologie :

Floraison et fructification toute l’année.

Ecologie :

E. colona est adaptée au plein soleil ou une ombre légère et pousse sur des sols riches en humus, en vase ou en argile. On la trouve dans les égouts (canaux ?), les pelouses courtes, les terres cultivées, que ce soit des zones sèches ou marécageuses. Cette plante est l’une des pires mauvaises_herbes dans les rizières, en conditions humides. Elle est présente le plus souvent à basse latitude, mais on peut la rencontrer à 2000 m d’altitude.

Distribution :

E. colona est originaire d’Inde. Elle est maintenant largement établie sous les tropiques et les sub-tropiques, y compris le sud et les sud-est asiatique et l’Afrique tropicale. .

Nuisibilité :

E. colona est une mauvaise_herbe, non seulement des rizières, mais également de la canne à sucre, du coton, du maïs, etc. Elle est surtout présente au milieu et à la fin des cycles de culture. A cause de sa ressemblance avec les plantules de riz, on la tranplante parfois même dans les rizières. C’est un excellent compétiteur et, si la culture du riz n’est pas bien gérée, la récolte peut être anénatie par la quantité impressionnant de cette mauvaise_herbe.

Pratiques culturales :

La mise en culture au cours des jeunes stades de développement peut venir à bout de cette mauvaise_herbe. Un contrôle manuel dans les stades précoces n’est pas facile.

Lutte biologique :

Au Japon, un agent pathogène, Exserohilum monoceras a été testé comme bio-herbicide contre les espèces d’ Echinochloa dans le riz. Aux Philippines, Exserohilum monoceras tue les plantules de E. colona mais pas le riz.

Lutte chimique :

Echinochloa colona peut être éliminée par une application de butachlore à 1,5 kg/ha, d’Anilophos à 400 g/ha, de Pretilachlore à 1,0 kg/ha ou de Pendimethalin à 1,5 kg/ha, avant germination.

Bibliographie :
-Grard P., Le Bourgeois T., Merlier H. 1996. Adventrop - Doc V.1.1. Les adventices d’Afrique soudano-sahélienne. CD-Rom, Cirad-Ca. Montpellier, France.
-Galinato M., Moody K., Piggin C. M. 1999. Upland rice weeds of South and Southeast Asia. IRRI. Philippines.
-Nayyar M. M., Ashiq M. and Ahmad J. 2001. Manual on Punjab weeds (Part I). Directorate of Agronomy. Ayub Agricultural Research Institute, Faisalabad Pakistan.

Haut de la page