Pennisetum polystachion (L.) Schult. - Poaceae - Monocotylédone

Code : PESPO

Synonymes : Cenchrus retusus Sw., Panicum barbatum Roxb., Panicum cauda-ratti Schumach., Panicum cenchroides Rich., Panicum densispica Poir., Panicum longisetum Poir., Panicum polystachion L., Panicum triticoides Poir., Pennisetum alopecuroides Desv. ex Ham., Pennisetum amethystinum P.Beauv., Pennisetum borbonicum Kunth, Pennisetum breve Nees, Pennisetum cauda-ratti (Schumach.) Franch., Pennisetum ciliatum Parl. ex Hook., Pennisetum dasistachyum Desv., Pennisetum erubescens (Willd.) Desv. ex Ham., Pennisetum gabonense Franch., Pennisetum multiflorum E.Fourn., Pennisetum nicaraguense E.Fourn., Pennisetum polystachyon (L.) Schult., Pennisetum richardii Kunth, Pennisetum setosum (Sw.) Rich. var. breve (Nees) Döll, Pennisetum tenuispiculatum Steud., Pennisetum triticoides (Poir.) Roem. & Schult.

Noms communs :
Comores :
Madagascar : Rambonalika, Solonalika
Maurice :
Réunion :
Seychelles : Herbe ma tante, Ma tante, Lerb ma tant

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Premières feuilles : préfoliaison enroulée. Le limbe est lancéolé, long de 2 à 5 cm et large de 9 à 12 mm. Il est étalé. La ligule est membrano-ciliée. La gaine est parsemée de poils longs de 2 mm, surtout à proximité de la ligule. La nervure centrale forme une gouttière peu marquée. Les jeunes feuilles sont souvent teintées de pourpre à la base.
Adulte : Aspect : plante en touffe épaisse. La plante présente généralement un fort tallage. Elle mesure jusqu'à 150 cm de hauteur.
Racines : fasciculées
Chaume : cylindrique et glabre. Il est robuste à la base, large de 2 à 4 mm, de couleur verdâtre, souvent teinté de pourpre à la base. Les noeuds sont glabres et de couleur claire.
Feuilles : alternes, simples. La gaine est glabre. Elle est cylindrique et présente une carène ronde peu marquée. Elle est souvent teintée de pourpre. La ligule est membrano-ciliée, haute de 1 mm. Le limbe est linéaire à lancéolé, au sommet en pointe aiguë. Il est dressé obliquement et plat. La nervure centrale forme une gouttière peu marquée, à section triangulaire. Le limbe est long de 10 à 45 cm et large de 5 à 12 mm. La marge et la face supérieure sont scabres. Les deux faces du limbe sont plus ou moins parsemées de longs poils tuberculés.
Inflorescence : panicule cylindrique très contractée, ayant l'aspect d'un épi terminal, long de 5 à 20 cm et large de 1 à 2 cm. Le rachis est anguleux, présentant des côtes saillantes sous les involucres de soies. Chaque involucre entoure un épillet unique et sessile. Les soies de l'involucre sont filiformes, longues de 0,5 à 10 mm et généralement de couleur pourpre. La plus longue peut mesurer jusqu'à 30 mm. La partie terminale des bractées est scabre et la partie basale est laineuse aux poils enchevêtrés. Les épillets sont lancéolés fusiformes, longs de 4 à 5 mm. Ils sont composés de 2 fleurs ; l'inférieure est mâle ou stérile, la supérieure est fertile. La glume inférieure est lancéolée et mesure moins de la moitié de la longueur de l'épillet. La glume supérieure et la lemma de la fleur inférieure sont aussi longues que l'épillet. Elles sont trifides au sommet, la glume supérieure est légèrement apiculée. Les glumes et la lemma inférieure sont membraneuses et glabres. La lemma de la fleur supérieure est dure, lisse et brillante. Elle mesure 2 mm de long. Ses bords se referment partiellement sur la paléa, de même nature. A maturité, l'ensemble de l'involucre se détache du rachis.
Grain : fusiforme, long de 1,5 à 2,5 mm et reste inclus dans la paléa et la lemma.

Description, en bref... :

P. polystachion est une plante herbacée en touffe plus ou moins importante, de 60 à 150 cm de hauteur.
Les feuilles sont linéaires lancéolées. La ligule est membrano-ciliée.
L'inflorescence est un épi terminal de 3 cm de diamètre, d'aspect laineux, de couleur rose foncé à argenté.

Biologie :

P. polystachion est une espèce annuelle qui se multiplie uniquement par graines.

Ecologie et répartition :

Comores : cette plante est fréquente dans les sols meubles, dans les prairies de moyenne altitude et dans les vieilles cultures.
Madagascar : espèce commune dans toutes les régions climatiques de Madagascar sauf dans le Sud subaride, comme espèce rudérale et adventice des cultures sur les sols profonds, de bonne fertilité et bien drainés. C’est une espèce de milieu ou de fin de cycle.
Maurice : espèce dont la présence est incertaine sur l'île.
Réunion : espèce des savanes sèches, herbacées de la côte ouest de l'île.
Seychelles : espèce peu fréquente.

Nuisibilité :

Comores : cette espèce est fréquente dans les champs abandonnés et rend difficile la remise en culture dans ces milieux.
Madagascar : espèce de fréquence relativement faible mais localement abondante et très nuisible pour les cultures de manioc, de riz pluvial ou du coton.
Maurice : Elle n'est pas présente dans les cultures.
Réunion : espèce non recensée en culture.
Seychelles : adventice peu fréquente en culture.

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