Panicum subalbidum Kunth - Poaceae - Monocotylédone

Code : PANSB

Synonymes : Panicum glabrescens Steud., Panicum ingens Peter, Panicum kermesianum Mez, Panicum longijubatum (Stapf) Stapf, Panicum longiramum Peter, Panicum proliferum Lam. var. longijubatum Stapf

Noms communs :
Comores :
Madagascar : Famoa, Fantaka
Maurice : Fatak rouge
Réunion :
Seychelles :

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Plantule : Premières feuilles : simples, alternes à préfoliaison enroulée glabre ou plus ou moins colorée. Le limbe est linéaire lancéolé plan ou un peu arrondi, de dimension assez variable de 8 mm à 2 cm de long et 2,5 à 3 mm de large.
Adulte : Aspect : grande herbe vivace se développant en touffes lâches, courtement rhizomateuses. Elle pousse d’abord étalée sur le sol, puis se redresse et peut atteindre 1 à 2 m de hauteur.
Racines : fasciculées.
Chaume : cylindrique, creux, genouillé ascendant ou dressé, ayant de 60 cm à plus de 1,5 m de long. Il est épais, spongieux, atteignant 5 à 10 mm de diamètre à la base, glabre, souvent teinté de pourpre, à nœuds noirâtres, glabres.
Feuilles : simples, alternes, à gaine glabre souvent pourpre. La ligule est membraneuse courte, tronquée, ciliée de poils blancs au sommet. Le limbe est linéaire, plan ou partiellement plié et alors caréné, de taille très variable, de 7 à 40 cm de long et 3 à 15 mm de large. La base est élargie, arrondie à cordée, le sommet est longuement acuminé. Les faces sont glabres ou portent des poils épars, la marge est entière, scabre.
Inflorescence : panicule de 15 à 50 cm de long, assez souvent contractée, les rameaux dressés et rapprochés, ou plus ample et à rameaux étalés, ceux de la base un peu réfléchis. Les ramifications sont solitaires ou plus ou moins rapprochées et subverticillées, filiformes, scabres, celles de la base indivises sur une certaine partie de leur longueur, pouvant atteindre 20 cm de long. Elles sont terminées par de courts racèmes de 2 à 3 épillets appliqués contre l’axe. Le pédicelle des épillets est court, de 0,5 à 3 mm de long. L’épillet est ovale lancéolé, un peu comprimé, aigu à acuminé au sommet, de 2,5 à 3,5 mm de long, glabre, jaune verdâtre ou taché de violacé. Les glumes sont inégales, l’inférieure courte, 1/4 à 1/3 de la longueur de l’épillet dont elle embrasse la base, avec 1 ou 3 nervures, la supérieure de la taille de l’épillet, acuminée, à 7 ou 9 nervures saillantes. La fleur inférieure est vide, à lemma semblable à la glume supérieure. La fleur supérieure fertile est nettement plus courte que l’épillet, de 2 à 2,2 mm de long, oblongue à elliptique, un peu aiguë au sommet, à lemma et paléa crustacées lisses et brillantes.
Grain : oblong, long de 1,5 mm.

Description, en bref... :

P. subalbidum est une grande herbe vivace (ou annuelle) se développant en touffes lâches, courtement rhizomateuse. Elle pousse d’abord étalée sur le sol, puis se redresse pour atteindre 1 à 2 m de hauteur.
Les tiges sont genouillées, glabres, assez souvent molles et spongieuses, à nœuds noirâtres.
Les feuilles ont un limbe linéaire, plan, glabre, de taille très variable (de 7 à 40 cm de long), avec une ligule membraneuse très courte, ciliée au sommet.
L’inflorescence est ramifiée, de 15 à 40 cm de long, assez souvent contractée, les rameaux dressés et rapprochés, ou plus amples et à rameaux étalés. Les épillets sont lancéolés, un peu comprimés, de 2,5 à 3 mm de long, glabres, jaune verdâtre ou tachés de violacé.

Biologie :

P. subalbidum est une plante vivace, parfois annuelle, à tendance hygrophile. Elle se multiplie végétativement par des rhizomes courts mais produit également une très grande quantité de graines disséminées facilement.

Ecologie et répartition :

Comores : absente.
Madagascar : adventice des stations humides, très commune dans tous les domaines climatiques de Madagascar. Elle infeste les canaux et les rizières mal irriguées ainsi que les cultures maraîchères dans les bas fonds.
Maurice : espèce présente dans les différents domaines agroclimatiques de l’île. Elle occupe des stations humides ou fraîches, et les bords de cours d’eau, de lac, ou le lit sableux des rivières. Comme beaucoup de plantes hygrophiles, elle est variable dans son développement qui dépend beaucoup de la station et de son humidité.
Réunion : espèce peu fréquente, limitée aux zones très humides de l'île sur les côtes est et sud.
Seychelles : absente.

Nuisibilité :

Comores : absente.
Madagascar : espèce de fréquence relativement faible dans les cultures mais localement abondante dans les rizières mal irriguées et souvent mal entretenues.
Maurice : mauvaise herbe de la canne à sucre, concurrençant sérieusement les jeunes cultures lorsqu’elle est abondante.
Réunion : adventice peu fréquente, mais devenant rapidement très abondante, particulièrement en canne à sucre sur les côtes est et sud de l'île.
Seychelles : absente.

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