Hydrocotyle bonariensis Lam. - Apiaceae - Dicotylédone

Code : HYDBO

Synonymes : Hydrocotyle petiolaris DC., Hydrocotyle polystachya A.Rich. var. quinqueradiata Thouars ex A.Rich.

Noms communs :
Comores :
Madagascar : Viliantsahona
Maurice : Cochléaria du pays, Herbe bol, Herbe tam-tam, Oreille Jacquot
Réunion :
Seychelles :

Français   

Description botanique Description, en bref... Biologie Ecologie et répartition Nuisibilité

Description botanique :

Jeune plante : Premières feuilles : issues de tiges rampantes souterraines. Elles sont simples et alternes, à limbe circulaire et pelté, porté par un pétiole grêle et long. Les jeunes feuilles sont glabres, à marge crénelée et présentent un aspect luisant.
Adulte : Aspect : plante herbacée, vivace, rampante, s'enracinant aux nœuds et se développant en tache dense.
Racine : pivot principal et nombreuses racines pivotantes adventives se développant à chaque nœud en contact avec le sol.
Tige : grêle et rampante, partiellement rhizomateuse souterraine ou stolonifère. Elle est cylindrique, pleine, charnue et glabre, s’enracinant aux nœuds.
Feuilles : simples, alternes portées par un pétiole grêle, charnu, dressé verticalement, long de 2 à 37,5 cm. Le limbe est circulaire à largement elliptique, de 1,2 à 12 cm de diamètre, et largement pelté, disposé horizontalement. La marge est plus ou moins crénelée à parfois profondément lobée. La nervation est constituée de 12 à 20 nervures palmées, rayonnant à partir du point d’insertion du pétiole. Les faces sont glabres.
Inflorescence : ombelle composée au sommet d’un pédoncule grêle et habituellement plus long que les feuilles. L’ombelle principale comprend 5 à 7 rayons. Au sommet de chaque rayon se trouve un verticille de fleurs, sous-tendu par un involucre de bractées ovales lancéolées de 1 à 2 mm de long. Chaque fleur est portée par un pédicelle de 1 à 2 cm de long, étalé ou réfléchi. Le calice est réduit à de petites dents collées à l’ovaire infère, la corolle est formée de 5 pétales ovales, étalés au dessus de l’ovaire, de couleur blanche à verdâtre et de 2 à 2,5 mm de diamètre. 5 étamines sont fixées en alternance avec les pétales. L’ovaire à 2 carpelles biloculaires est situé en position infère. Il est surmonté de 2 courts styles filiformes de 1 mm de long surmontés de stigmates courts.
Fruit : capsule transversalement ellipsoïde, latéralement comprimé, longue de 1 à 2 mm, large de 2 à 4 mm, émarginée à la base et au sommet. Elle est formée de 2 méricarpes qui restent soudés entre eux à maturité. Le sommet est surmonté des 2 styles, longs d’environ 1 mm. Les 10 côtes longitudinales sont bien distinctes. Le tégument est brun rouge, légèrement ridé à maturité.

Description, en bref... :

H. bonariensis est une herbe vivace, glabre aux nombreuses tiges horizontales et rampantes, s’enracinant à chaque noeud. Elle dégage une odeur forte quand on l’écrase.
Les feuilles sont simples, alternes, à limbe circulaire ou largement elliptique, insérées presque en leur milieu sur un pétiole grêle, verticale. La marge est plus ou moins crénelée.
Les inflorescences sont des ombelles multiples portées par un pédoncule grêle et habituellement plus long que les feuilles. Les fleurs sont blanches à crèmes.
Le fruit est transversalement ellipsoïde, latéralement comprimé.

Biologie :

H. bonariensis est une plante vivace qui se multiplie abondamment de façon végétative par ses stolons et tiges rampantes enracinées à chaque noeud. Elle produit également des graines viables. En climat tropical, elle peut fleurir toute l’année.

Ecologie et répartition :

Comores : absente.
Madagascar : adventice assez commune un peu partout, occupant les endroits frais et humides : elle s’installe dans les canaux à eau peu profonde et dans les zones marécageuses, dans les rizières mal entretenues.
Maurice : espèce de stations humides où elle peut être abondante, surtout le long des cours d’eau et dans les fossés.
Réunion : espèce des bas-fonds humides et des bords de canaux d’irrigation et cours d’eau. Elle peut tolérer une certaine salinité des milieux et se développer à proximité des lagunes.
Seychelles : absente.

Nuisibilité :

Comores : absente.
Madagascar : adventice relativement peu fréquente et rarement abondante dans les rizières. L’infestation des canaux d’irrigation peu être gênante.
Maurice : adventice de la canne à sucre et des cultures maraîchères. Elle se propage facilement par les tiges rampantes et devient ainsi gênante dans les cultures, en formant un tapis continu et très dense. Elle est de nuisibilité moyenne.
Réunion : adventice non recensée en culture.
Seychelles : absente.

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