Rumex crispus L. - POLYGONACAEA - Dicotylédone

Code : RUMCR

Synonymes : Lapathum crispum (L.) Scop.
Rumex elongatus Guss.
Rumex magellanicus Campd.

Noms communs : Oseille, rumex, curly dock.

Français   

Description botanique Biologie Ecologie et répartition Prévention et moyens de lutte

Description botanique :

Adulte : Plante herbacée à port dressée peu ramifié.
Racine pivotante renflée et robuste.
Base de la jeune plante en rosette.
Tige pleine, lisse, striée et glabre. Rameaux courts et dressés.
Feuilles simples alternes fixées sur la tige par un pétiole plus ou moins développé (1 à 15 cm de long) fibreux et à attache engainante. Présence de deux stipules membraneuses appliquée le long de la tige. Limbe ovale à lancéolé (5 à 30 cm de long et 2 à 10 cm de large), glabre sur les deux faces et à marge entière et souvent froissée. La nervure centrale est bien marquée.
Inflorescences terminales ou axillaires (à l’aisselle de des feuilles terminales) regroupée en longues panicules.
Fleurs de petite taille (2 mm) vert tendre au bout d’un court pédoncule articulé.
Fruit sec (4 mm), brun à rouge, en trois parties renflée (l’une de ces partie étant plus développée que les deux autres) séparées chacune par une ailette membraneuse et arrondie.

Biologie :

Cette espèce vivace se reproduit par ses graines très nombreuses (60 000/an) qui se disséminent autour du pied mère. Les graines se disséminent par les pratiques agricoles (récolte de fourrage), le bétail (les graines résistent au passage dans le ruen) et par le vent. Elles peuvent rester en dormance 50 ans. La capacité de croissance est très importante avec un feuillage très abondant. , ses racines peuvent atteindre 2 m de profondeur.

Ecologie et répartition :

Originaire d’Europe elle est signalée en Nouvelle-Calédonie à partir de 1951.

Prévention et moyens de lutte :

Le Rumex reste une espèce envahissante secondaire en Nouvelle Calédonie vu sa rareté sur pâturage . Sa présence est souvent liée à des pratiques de gestion favorisant son apparition (tassement du sol, piétinement, sur-fertilisation). En les évitant on limitera le développement de peuplements qui peuvent devenir une gêne pour le pâturage vu les caractéristiuqes biologiques de l'espèce. Dans tous les cas on se débarassera des individus isolés avant leur germination vu la forte capacité de dissémination des graines (brûler les plants arrachés). Il faut éviter de faire pâturer le bétail dans les parcelles infestées pendant la période de fructification. Les troupeaux provenant malgré tout de ces parcelles doivent séjourner 4 à 5 jours en parcelle de quarantaine. Le gyrobroyage trop ras (et tout travail du sol) entraîne la multiplication des rhizomes et doit donc être complété par une application d’herbicide par pulvérisation sur les repousses avant floraison (2,4-D).