Portulaca oleracea L. - PORTULACACEAE - Dicotylédone

Code : POROL

Synonymes : Portulaca consanguinea Schltdl.
Portulaca intermedia Link ex Schltdl.
Portulaca marginata Kunth
Portulaca retusa Engelm.

Noms communs : Pourpier, pigweed, purslane.

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Description botanique Biologie Ecologie et répartition Prévention et moyens de lutte

Description botanique :

Adulte : Plante grasse rampante pouvant atteindre une hauteur de 30 cm et s’étaler sur une surface de 60 cm de diamètre.
Racine pivotante.
Port prostré les tiges succulentes, pleines et glabres rayonnent depuis la racine centrale. Elles sont cylindriques et vont du vert au bordeaux.
Feuilles succulentes, obovales, opposées, parfois alternes le long des rameaux, verticillées à l’extrémité (5 à 20 mm de long pour 2 à 5 mm de large). Elles sont subsessiles. Le limbe est glabre sur les deux faces.
Fleurs jaunes, solitaires ou par petits groupes font 8 mm de diamètre. Elles sont situées à l’extrémité des rameaux. La corolle est formée de 5 pétales qui tombent peu de temps après l’ouverture laissant visible le calice de la fleur qui est composé de 2 sépales.
Le fruit est une capsule globuleuse, déhiscente contenant des graines bordeaux.

Biologie :

Portulaca oleracea est une plante annuelle qui se reproduit par ses graines disséminées par l'eau, le vent et les oiseaux. Son cycle de développement est très rapide (2 à 4 mois). On oberve aussi une reproduction végétative par fragments de tiges coupées. Elle est consommable mais sa teneur importante en oxalate la rend toxique pour les animaux domestiques en cas de consommation en grande quantités. Elle peut s'avérer mortelle pour les petits rumiants.

Ecologie et répartition :

Originaire d’Amérique, c'est une adventice cosmopolite des régions chaudes. Elle a été introduite vers 1870 en Nouvelle Calédonie. Considérée comme une des adventives majeures des cultures elle est surtout présente sur les sols rouges du sud. Elle croit cependant sur une grande variété de sols argileux, sableux. Elle tolère bien les milieux ensoleillés, assez secs, comme les arrières plages. Fortement résistante à l’arrachage par ses rameaux fragiles qui empêchent le retrait des racines. Elle se reproduit par ses graines mais aussi par ses rameaux qui peuvent s’enraciner indépendamment. Elle peut être consommée par l'homme et sert occasionnellement de fourrage au bétail.

Prévention et moyens de lutte :

Le pourpier ne constitue pas une adventice majeure des pâturages. Elle est même consommable par le bétail. Cependant sa toxicité implique de surveiller son développement sur pâturages pour éviter toute surconsommation. Sur des infestations réduites dans l’espace, un nettoyage manuel est possible par arrachage complet des tiges, il faut alors absolumment se débarrasser des tiges et fragments de plantes coupés. Sur des surfaces plus importantes, on peut recourir au gyrobroyage précoce des taches visibles sur le pâturage, puis il faudra éliminer les tiges coupées.